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Le Lundi 1er août 2005, par Marie-Laure
PALUSE (Lithuanie) => RIGA (Lettonie)
Nous nous levons sous la pluie. Cela ne va pas être facile pour remballer.. En effet, nous levons le camp pour Riga.
Finalement, comme toujours vers 11 heures, le ciel bleu apparaît. Nous traînons pour ranger et il est presque midi quand nous sommes enfin prêts. Nous décidons de manger avant de partir. Nous nous installons, pour l’occasion dans la salle à manger du camping.
13 heures, c’est le départ. Nous décidons de passer par Daugavpils, ce qui n’est pas forcément le chemin le plus court.
Les enfants s’endorment vite, enfin une vraie sieste pour eux.
Nous quittons rapidement la forêt pour des pairies un peu vallonnées. Les cultures sont rares et sur de petites surfaces. Ca et là, nous voyons des vaches. Parfois, quelqu’un est en train de traire.
Quelques kilomètres avant la frontière, nous nous faisons arrêter par la police... Le policier ne parle que lithuanien et Russe mais il fait comprendre à Raphaël qu’il a fait un excès de vitesse, 67 au lieu de 50 km/h. Il doit entre 50 et 100 litas d’amende. Raphaël donne 50 litas (sans blague), reçoit un reçu et on peut repartir (cela a duré quand même environ 20 mn).
Nous poursuivons notre route et arrivons à la frontière.
Il y a 2 postes ; Personne côté lithuanien. Par contre, côté letton, nous sommes accueillis par un vieux douanier bedonnant à l’air sévère : « Passport ! Car passport ! ». Il fronce les sourcils regarde la plaque d’immatriculation. Tout est en règle, nous pouvons passer.
Il prenait son rôle vraiment très au sérieux.
Nous voici en Lettonie. Rapidement, le paysage change, il devient plus plat.
Les surfaces cultivées sont plus grandes. Les pairies ne comptent pas une ou deux meules par ci par là mais une dizaine à la fois voire même des boules de foin, et parfois même, enrubannées.
Nous arrivons à Daugavpils et prenons la route qui longe la Daugava, fleuve immense qui traverse Riga pour se jeter dans la mer baltique. Il est tellement large que les ponts sont rares pour le traverser.
Après avoir tourné un peu pour trouver un bon camping, nous nous retrouvons exactement là où nous ne voulions pas aller : dans LE camping de Riga.
Le contraste est rude avec celui que nous venons de quitter. Le bruissement des arbres est remplacé par le ronron constant des usines alentour. Il y a beaucoup de monde et les douches (pas très propres) sont néanmoins à 200m. Mais nous retrouvons là nos voisins hollandais de Palusé, que nous avions quittés le matin même (sans savoir que nous les retrouverions là !).
Nous nous installons côte à côte.
Il est tard, nous mangeons et couchons rapidement les enfants.
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